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Derniers commentairesnous avons de belles cascades sur karukéra *
mais aussi des coupures d'eau au robinet !
je t'envoie du sole
Par cuisine2jacques, le 02.01.2018
bonjour libellule ambrée.
je crois au contraire que dire qu'un adolescent pourrait écrire ce texte,
c'est
Par marssfarm, le 03.07.2016
nullissime. n'importe quel ado de 15 ans un peu allumé en ferait autant. faut arrêter de nous faire prendre de
Par Libellule d'Ambre, le 27.06.2016
oui. sage est ce docteur qui remet en cause le mythe fondé par la classe dominante de la race dominante de la
Par marssfarm, le 01.05.2016
le bougon ou boujon est à l'origine du mot, une barre, un bout long, une pièce oblongue pour un usage donné. b
Par marssfarm, le 01.04.2016
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Date de création : 10.01.2013
Dernière mise à jour :
22.03.2018
184 articles
Le pouvoir du marketing apparaît de nos jours sans limites. On pourrait ainsi, sans coup férir, faire manger du cheval à des adorateurs de la plus belle conquête de l’homme après la femme. Il ne serait pas étonnant de voir bientôt chez nos voisins Anglais du porc entre deux tranches de pâtes pas fraîches, du lapin dans un salmigondis de bœuf dans les assiettes allemandes et pourquoi pas du chien sous l’apparence de vieille carne bonne pour la réforme dans des plats à bas prix importés de Chine. L’imagination est sans limites. La dernière preuve est fournie par les fleuristes. La saison que nous traversons est sans conteste celle qui voit le moins de couleur dans les jardins. Les vents de bise jouent la compétition avec ceux de traverse pour griser les nuées et blanchir les pelouses. Ceux d’ouest, venus de l’océan, ne manquent aucune occasion de pousser devant eux les perturbations maritimes qui déversent sur nos têtes leurs averses glacées. Les cours d’eaux débordent dans les champs, inondent les rues des villages et s’invitent dans les caves et les maisons. Et voici qu’à grand renfort de reportages, d’affiches et autres interventions télévisées de sociologues spécialisés et conseillers conjugaux, on nous invite à offrir des fleurs à la dame de nos pensées, épouse, maîtresses et concubines tout à la fois. Les camions qui ont emporté à la décharge les plats mal étiquetés mais toujours comestibles s’en reviennent chargés à ras bord de roses élevées sous serres et d’orchidées transportées à grand frais par avion depuis les contrées asiatiques. Mesure à quel point je t’aime que je suis prêt à braver mes sacro-saints principes écologiques et à ajouter aux difficultés de mes fins de mois malaisées pour t’offrir ces quelques roses rouges symboles de mon ardent amour. Le bouquet, aussitôt posé dans son vase au centre de la table de la salle à manger pour bien signifier à quel point la récipiendaire est heureuse de cette initiative si peu habituelle, se flétrira hélas bientôt. L’air sec et surchauffé de l’appartement étant sans pitié pour ce rappel éphémère des serments échangés. Ne voyons pas là quelque signe de mauvais augure. Nombres d’amours perdurent malgré tout et s’enroulent sans nuages définitifs jusqu’aux rives de la vieillesse. S’ils ont été traversés, parfois, d’orages et d’ébranlements, un sourire, une fleur, un présent auront conduit ensuite à de tendres réconciliations. Et les pouvoirs des maîtres du marketing n’y auront été pour rien.
Lorsque j’étais jeune, on parlait à peine de la saint Valentin. On s’aimait toute l’année et si on s’offrait des fleurs, elles venaient des marchés en pleine saison et elles n’étaient pas chères.
Tout est prétexte à gagner de l’argent : Noël, Pâques, 1ier janvier, fête des mères, des pères, des grands-mères, des secrétaires, des voisins…Halloween, l’Epiphanie…la Saint Valentin…
Si on ajoute les fêtes et les anniversaires, on ne s’en sort pas et on a toujours la main au porte-monnaie, souvent pour acheter des choses qui ne servent à rien.
http://mimi1931f.centerblog.net
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